Existence de Dieu

Prouver Dieu par la raison – Trouver la vraie religion

II – Jésus : seul fondateur de religion prouvant sa mission

 

On a vu que, parmi tous les « fondateurs de religion », Jésus est le seul qui a été annoncé et attendu pendant des siècles. C’est un premier signe.

Deuxième signe : Jésus est le seul à avoir confirmé sa mission divine par des miracles éclatants. Jésus est le seul à s’être ressuscité lui-même. Cela fait tout de même une sacrée différence avec Confucius, Mahomet, ou Ron Hubbard (fondateur de la prétendue «Scientologie») !

Objection : Le « merveilleux » est largement répandu dans toutes les religions.

Réponse : Il ne faut pas tout confondre, ni mettre sur le même plan des choses qui n’ont rien à voir.  La résurrection est tout de même autre chose que les tours des fakirs indiens ou les sorcelleries des derviches tourneurs ! Le simple bon sens voit tout de suite qu’il y a des degrés dans le merveilleux. Certains « prodiges » sont possibles à un homme habile et ingénieux (exemple : la prestidigitation), tandis que d’autres ne sont réalisables que par Dieu (exemple : la vraie résurrection d’un vrai mort).

Si Dieu envoie un messager aux hommes, il est normal qu’il accompagne cette révélation de signes proportionnés à l’importance du message, afin qu’on puisse y croire en toute sécurité. Un homme qui prétend parler au nom de Dieu doit fournir des preuves de sa mission.

Ici, un constat s’impose. Un constat gênant pour l’idéologie officielle (qui veut mettre toutes les religions sur le même plan) mais un constat historique : parmi les « fondateurs de religion » seul Jésus-Christ a authentifié son enseignement par des miracles qu’il a présentés lui-même comme des preuves de sa mission divine.

Ni Bouddha, ni Confucius, ni Mahomet, ni Luther, ni Calvin n’ont rien fait de semblable. Certaines traditions tardives leur attribuent parfois des prodiges, mais toujours anecdotiques et secondaires, sans jamais être présentés comme la preuve officielle et solennelle d’une mission divine.

La chose est très claire pour Bouddha et Confucius, puisque ni l’un ni l’autre n’ont prétendu parler au nom de Dieu.

La situation de Mahomet n’est guère meilleure. La tradition musulmane lui prête un certain nombre de faits merveilleux, mais les récits sont tardifs, sans aucune garantie critique, et souvent contestés par les musulmans eux-mêmes.

— La première vie de Mahomet a été écrite un siècle après sa mort (tous les témoins étaient donc décédés). Encore n’en a-t-on pas vraiment le texte mais seulement une adaptation faite au 9e siècle. C’est plus qu’il n’en faut pour que la légende déforme les faits.

 — Beaucoup de « hadiths » (paroles et faits attribués à Mahomet) ont été rédigés à des fins politiques lors de l’opposition entre Omeyyades et partisans d’Ali (7e-8e siècles). En une véritable industrie du faux, les uns fabriquent des traditions favorables à Ali (ex. : Mahomet aurait renouvelé le miracle de Josué en faveur de son gendre), le pouvoir réagit en sens contraire (ex. : Mahomet aurait dit que le père d’Ali se trouvait au plus profond de l’enfer). On attribue même à Mahomet le mot suivant (qui justifie tout) : « Si vous rencontrez un beau dicton, n’hésitez pas à le placer sous mon nom, je dois l’avoir dit. » (Voir H. Lammens, L’Islam, croyances et institutions, 3e édition revue et augmentée, Beyrouth, 1943, p. 92-107.)

— Exemple : l’arbre qui serait accouru vers Mahomet en creusant un sillon. Un auteur du 9e siècle en disait : « Le plus grand nombre des musulmans affermis dans la connaissance le rejettent comme inauthentique. » (Cité par G. Tartar, Dialogue islamo-chrétien sous le calife Al-Ma’ Mûn (813-834), les épîtres d’Al-Hasshimi et d’Al-Kindî, Paris, NEL, 1985, p. 162.)

 

Surtout le Coran lui-même montre Mahomet refusant explicitement de faire des miracles sous le facile prétexte que, de toute manière, on n’y croira pas  (Coran 13, 27-30 ; 17, 90-96 ; 29, 50.)

De même, bien que nommé « le Prophète » par ses partisans, Mahomet avoue ne pas savoir l’avenir (Coran 6, 59 et 46, 8) — Noter que le Coran reconnaît, en revanche, que Dieu a authentifié la prédication de Jésus par des miracles (5, 110 ; 3, 48).

Mahomet affirme que la grande preuve de sa mission, c’est … le Coran lui-même, œuvre tellement merveilleuse qu’elle ne peut venir que de Dieu. (Coran 17, 88 et 29, 47.)

En face, Jésus-Christ présente constamment ses miracles comme la preuve de sa mission divine :

(« Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique. Prends ton grabat et va dans ta maison  » Mt 9, 6-7 ; Mc 2, 10-12 ; Lc 5, 24-25.).

Lorsqu’il ressuscite Lazare (dont le cadavre commençait déjà à se décomposer, et qui était suffisamment connu pour que le fait soit absolument incontestable), il le fait explicitement pour prouver qu’il est envoyé par Dieu (Jn 10, 37-38). Aux Juifs qui lui demandent un signe, il annonce sa résurrection à venir (Mt 12).

Et il ressuscite.

Jésus est ressuscité. Tous les efforts visant à amalgamer les différents « fondateurs de religion » se brisent devant cette résurrection. Bouddha, Confucius ou Mahomet n’ont rien fait de comparable. Or le corps de Jésus-Christ a bel et bien disparu, malgré tous les efforts des Juifs et des Romains (il n’est pas si facile de faire disparaître un cadavre  ! Surtout gardé par des soldats !) Diverses personnes, puis dix Apôtres (sans Thomas), puis onze (avec Thomas), puis des centaines de disciples ont proclamé avoir vu (vu de leurs yeux, vu, ce qui s’appelle vu), avoir entendu, avoir même touché Jésus ressuscité. Ils témoignent l’avoir ainsi rencontré pendant 40 jours, en des lieux très divers. Avoir parlé, mangé, marché avec lui. L’avoir enfin vu s’élever dans les cieux, promettant de revenir à la fin du monde.

Éplorés, désemparés, terrifiés par la mort de leur maître, ces Apôtres et ces disciples sont tout à coup devenus joyeux, sûrs d’eux-mêmes, conquérants – comme s’ils participaient déjà eux-mêmes à la résurrection qu’ils annonçaient.

Sans avoir rien à y gagner (mais au contraire, tout à perdre), et sans que rien ne permette de suspecter ni leur honnêteté ni leur bon sens, ils ont porté leur témoignage jusqu’aux extrémités de la terre.

Ainsi dispersés, ils ont continué à affirmer nettement qu’ils avaient vu Jésus ressuscité. Et sans qu’aucun ne renie, recule ou fléchisse, ils ont, aux quatre coins du monde  (Jacques à Jérusalem, Pierre à Rome, Thomas en Inde, Jude en Arménie, etc.), signé leur témoignage de leur sang.

 

Et maintenant, réfléchissons un instant.

Tout est clair et lumineux dès qu’il paraît. Tout devient obscur et ténébreux s’il est absent. Qui est-ce ? (Devinette pour enfants de trois ans et demi.)

Le soleil ? Oui, assurément.

Mais c’est aussi, en matière de religion, le Christ ressuscité.

Il suffit de relire les données de départ : le tombeau vide malgré les gardes ; le corps introuvable ; les femmes, les Apôtres, les disciples qui affirment avoir vu, entendu, touché le Christ, dans des circonstances et des lieux très divers (et souvent au moment où ils s’y attendaient le moins) ; leur passage immédiat de l’abattement craintif à la joie calme et rayonnante ; la fermeté avec laquelle tous soutiennent leur témoignage jusqu’à la mort ; la force de persuasion avec laquelle ils communiquent leur certitude au milieu des persécutions (aucune autre religion ne s’est répandue dans ces conditions – jusqu’à devenir la plus répandue de toutes).

— Aujourd’hui, sur un peu plus de 2,6 milliards de personnes qui se réclament du christianisme (30% de la population mondiale), on compte 1,2 milliard de baptisés catholiques, 1 milliard de protestants et 300 millions d’« orthodoxes ». Les diverses composantes de l’islam regroupent quant à elles 15% de la population mondiale (environ 1,3 milliard d’adeptes). L’hindouisme règne sur un milliard d’être humains (principalement en Inde, au Népal et au Bangladesh). Le bouddhisme, plus connu dans nos pays, est beaucoup moins répandu (325 millions d’adeptes).


Si le Christ est ressuscité, tout est clair, intelligible, lumineux.

Mais s’il ne l’est pas, comment expliquer ces faits ? Tout devient obscur, ténébreux, incompréhensible.

Des deux côtés, il y a mystère. D’un côté, le mystère de la résurrection du Christ : lumière aveuglante comme le soleil, impossible à regarder en face, mais qui éclaire parfaitement tout le reste. Ou bien, en face, le refus de la résurrection : abîme d’absurdité et de contradictions en tous genres.

Qu’on le veuille ou non, c’est le choix devant lequel se trouve toute raison humaine.

Et n’est-il pas évident qu’auprès de cette grande lumière rayonnant du Christ – sa résurrection, plus brillante que le soleil –, Bouddha, Confucius, et tous les autres fondateurs de religion n’ont à proposer que la fantastique lueur d’une cigarette allumée, aperçue de loin, la nuit, dans le brouillard ?

De plus,  Jésus se distingue de tous les autres «fondateurs de religion» par une sainteté de vie absolument parfaite.