Existence de Dieu

Prouver Dieu par la raison – Trouver la vraie religion

Une des marques de la vraie Église : elle est Sainte

La véritable Église porte des fruits de sainteté et les plus visibles d’entre eux sont ceux de la Charité. Télécharger le tract sur la charité en PDF (425ko)

La vraie religion reconnue à ses fruits : La religion de la charité

 Sans Jésus-Christ  Avec Jésus-Christ
Infanticide – Toutes les civilisations païennes ont légitimé et pratiqué le meurtre des nouveaux-nés : Grèce, Rome, Carthage, Inde, Chine, Japon, Amérique, Afrique noire, Océanie, etc.• Esclavage – Dans la Rome antique
comme à Athènes, l’immense majorité des
habitants sont esclaves. – Durant toute son
histoire, l’islam pratique en masse la traite
des esclaves (européens ou noirs). – En
Europe, l’esclavage réapparaît lorsque l’esprit
chrétien faiblit, à la fin du Moyen Age.
Cruauté – Antiquité : massacre habituel
des vaincus. – Rome : jeux du cirque,
spectacles atroces (sous Claude, des milliers
d’hommes s’entretuent sur le lac Furino
pour offrir un spectacle au peuple !)
Égoïsme des dirigeants
Quelques philosophes louent la bienfaisance,
mais la pratiquent fort peu et sans se donner eux-mêmes (Sénèque : « En secourant les malheureux, le sage doit rester insensible aux maux qu’il soulage : la pitié est une faiblesse, une maladie. ») – Mépris universel envers les pauvres et les faibles.• Despotisme, tyrannie – Le pouvoir politique est absolu (césarisme).
Si quelques rois et empereurs sont sages, la
tyrannie d’un Néron, d’un Caligula, d’un
Commode, ne rencontre aucune limite.
 • Constantin (1er empereur chrétien) ôte aux parents le droit de vie et de mort sur leurs enfants. – Le concile d’Arles (314) encourage les chrétiens à recueillir les enfants abandonnés.
• « Il n’y a plus ni libre, ni esclave », déclare saint Paul. Dès ce moment sans révolution ni trouble, la charité chrétienne commence à étouffer l’esclavage.
Les chrétiens affranchissent leurs esclaves.
En France, la reine sainte Bathilde (626-
680) consacre l’interdiction de l’esclavage.
• « Dieu est charité » annonce saint Jean (première épître) et les premiers chrétiens rayonnent de cette charité. – Les païens disent d’eux : «Voyez comme ils s’aiment.»• Le pauvre est mis au centre :
les chrétiens sont invités non seulement à
« pleurer avec ceux qui pleurent » mais à
honorer les pauvres dont ils sont les débiteurs.
En plein siècle de Louis XIV, Bossuet
rappelle cette grande idée dans son grand
sermon sur « l’éminente dignité des pauvres
dans l’Église de Jésus-Christ » (1659).
Protection des humbles – Papes
et évêques prennent la défense des petits
face aux grands. Exemples multiples, de
saint Ambroise (face à Théodose) jusqu’au
cardinal Mindzenty face au communisme.

 

« On demandera peut-être comment faisaient les anciens qui n’avaient point d’hôpitaux. – Ils avaient, pour se défendre des pauvres et des infortunés,
deux moyens que les chrétiens n’ont pas : l’infanticide et l’esclavage. »
Chateaubriand

 

Charité envers … les pauvres

• Dès son apparition, le christianisme est comme une
explosion de charité. A Jérusalem, les premiers chrétiens
vendent leurs biens pour donner aux pauvres (Ac 4, 32).
• Le païen Lucien de Samosate (125-192) se moque beaucoup
des chrétiens dans sa satire Peregrinus. Mais il reconnaît
leur « incroyable empressement » à exercer la charité :
« Ils n’épargnent ni dérangement, ni dépenses, ni travail. »
• Face aux persécuteurs, les premiers chrétiens mettent en
avant cette charité. Tertullien : « Est-ce que l’État a oublié
qu’il nous doit la vie de ses pauvres, qui périraient, hélas,
si nous ne venions les secourir ? » – Le diacre romain saint
Laurent rassemble les pauvres secourus par l’Église : « Voici
les trésors des chrétiens, nous n’en avons pas d’autres. »
• 4e siècle : dès la fin des persécutions, de richissimes
Romains convertis au christianisme vendent tous leurs biens
pour se mettre eux-mêmes au service des pauvres : Pinien et
Mélanie, le sénateur Paulin etc.
• Au Moyen Age, les rois chrétiens se signaleront toujours
par leur charité envers les pauvres : saint Étienne de Hongrie
(† 1038) leur lave lui-même les pieds, saint Édouard d’Angleterre
(† 1066) se dépouille pour les secourir, sainte
Marguerite reine d’Écosse († 1093) et sainte Élisabeth
de Hongrie († 1231) passent littéralement leur vie à s’occuper
des pauvres, saint Louis, roi de France († 1270) réunit
chaque semaine les pauvres dans sa chambre pour les servir
lui-même à table – saint Edmond, saint Casimir de Pologne,
saint Léopold d’Autriche, Robert le Pieux, sainte Brigitte
de Suède, sainte Edwige, sainte Marguerite de Savoie, etc.
• Régulièrement, pour secourir la misère, de nouvelles
familles religieuses surgissent, attirant des centaines et des
milliers d’âmes qui se sacrifient entièrement à la charité : les
Filles de la Charité de sainte Louise de Marillac au 17e
siècle, les Filles de la Sagesse au 18e, les Petites Servantes
des Pauvres (de Jeanne Jugan) et des dizaines d’autres
congrégations au 19e siècle…
Vous pouvez chercher : cette charité héroïque ne se trouve
nulle part ailleurs que dans l’Église catholique.

 

 Les Malades

Jésus est passé sur cette terre en faisant le bien, spécialement
aux malades. Dès le début, le christianisme l’a imité.
• An 252 : épidémie de peste dans l’Empire romain. A Carthage,
les païens s’enfuient, abandonnant leurs malades au soin des chrétiens
(sous l’autorité de l’évêque saint Cyprien, qui sera martyrisé
par les mêmes païens en 258). – En 268, même scène à Alexandrie.
• 4e siècle : dès la fin des persécutions antichrétiennes (Édit de
Milan en 313), des hôpitaux, des orphelinats, des hospices surgissent
dans tout l’Empire. Le premier hôpital connu dans l’histoire
est fondé à Césarée par l’évêque saint Basile le Grand, qui vient
lui-même y soigner les malheureux. – Le premier hôpital de Rome
est fondé par sainte Fabiola. Chose jamais vue auparavant : cette
noble patricienne va ramasser les malades dans les rues, les laver, les
panser, les nourrir, dépensant toute sa fortune pour eux. – Le sénateur
Pammachius (ami de saint Jérôme) fait de même : il mourra
démuni de tout, dans l’hôpital qu’il a lui-même fondé. – De même,
saint Jean l’Aumônier fonde le premier hôpital à Alexandrie,
saint Chrysostome à Constantinople, saint Ephrem à Édesse, etc.
• Durant tout le Moyen Age, hospices et hôpitaux se multiplient
dans toute la chrétienté. – Le pape saint Symmaque fonde un nouvel
hôpital à Rome au début du 6e siècle. Le pape Pélage ii en fonde
encore un en 580. Le pape saint Grégoire le Grand [590-604]
encore un autre, doublé d’un orphelinat, etc.
• L’historien Hurter estime qu’au 13e siècle la France possède
20 000 [vingt mille] hôpitaux, accueillant les malades, les orphelins,
les pauvres et les pèlerins.
• Chef-d’oeuvre de cette charité en acte : l’Hôtel-Dieu de Beaune,
fondé en 1443 (à visiter !)
• Siècle après siècle, des milliers et des milliers de religieux
et de religieuses se donnent totalement au Christ en la personne
des malades : Frères hospitaliers (saint Jean de Dieu, 1537),
Camilliens (saint Camille de Lellis, 1584), etc. (En seulement
trente ans [1584-1614], 220 des premiers religieux camilliens meurent
des maladies contractées au chevet de ceux qu’ils assistent.)
• Non seulement dans la chrétienté mais dans le monde entier
(Inde, Chine, Afrique, terres musulmanes) l’Église catholique est
la vraie mère des hôpitaux et des oeuvres de charité. D’autres
religions l’ont plus ou moins tardivement imitée, mais sans jamais
la précéder ni l’égaler.

Les prisonniers

• Lentement mais sûrement, l’Église a fait abolir l’esclavage,
non en révoltant les esclaves (ce qui aurait entraîné des
massacres) mais en donnant l’esprit chrétien à leurs maîtres.
Saint Paul recommande aux maîtres cette charité pour leurs
esclaves : « Ne les traitez pas avec menaces, sachant que vous
avez les uns et les autres dans le Ciel un maître commun, devant
qui il n’y a point d’acception de personne » (Ep 6, 9).
• Hermès (préfet de Rome sous Trajan) affranchit ses 1 250
esclaves le jour de son baptême. Saint Ovidius affranchit 5 000
esclaves, sainte Mélanie 8 000, etc.
• Le pape saint Symmaque (498-514) emploie des sommes
considérables à racheter et libérer les esclaves en Ligurie. Ses
successeurs font de même, notamment saint Grégoire le Grand
(590-604) et saint Zacharie (741-752) qui fait racheter des
esclaves jusqu’en Afrique.
• Quand l’esprit païen revient, lors de la Renaissance (15e-16e
siècles), les papes Paul iii (20 mai 1537) et Urbain viii (22 avril
1639) s’opposent fermement à l’esclavage des Amérindiens.
– Plusieurs papes condamnent également la traite des Noirs :
Eugène iv (13 janvier 1435), Pie ii (7 octobre 1462), Paul iii
(2 juin 1537), Bx Innocent xi (par l’intermédiaire du cardinal
Cibo en 1683), Pie vii (Congrès de Vienne, en 1815), etc. – De
nombreux prêtres aident les esclaves noirs, notamment saint
Pierre Claver († 1654) qui rajoute à ses voeux religieux celui
de consacrer sa vie entière au service des esclaves, et n’hésite
pas à signer : « Pierre Claver, esclave des noirs pour toujours. »
• Pendant ce temps, des millions de chrétiens sont réduits en
esclavage par les barbares musulmans d’Alger, Tunis, etc. Les
religieux Trinitaires (fondés en 1198 par saint Jean de Matha)
et Mercédaires (fondés en 1218 par saint Pierre Nolasque)
s’emploient à les délivrer. – Saint Pierre Pascal, par exemple
(évêque de Jaën) livre tous ses biens puis sa propre personne
pour racheter les captifs des Turcs. Des fidèles envoient une
grosse somme pour sa rançon, mais il préfère l’employer à
libérer des femmes et des enfants, et il meurt captif en 1300.
• Les prisonniers de droit commun et les bagnards profitent
aussi de la charité de l’Église : le 5e concile d’Orléans
(549) ordonne qu’un archidiacre visite les prisonniers tous les
dimanches. Saint Damase, saint Wenceslas, saint Léonard,
saint Pierre Caracciolo, saint Vincent de Paul, etc. se
dévouent particulièrement à leur égard.
(Sur l’esclavage : l’encyclique In plurimis de Léon xiii, 1888)

« Toutes les institutions de bienfaisance que le genre humain possède aujourd’hui pour le soulagement des
malheureux, tout ce qui a été accompli pour la protection des indigents et des faibles dans toutes les circonstances de leur vie et pour leurs différents genres de souffrance, tout cela doit directement ou indirectement son origine, à l’Église romaine. C’est elle qui a donné l’exemple, elle qui a donné le mouvement, elle qui souvent encore a fourni les moyens d’exécution ». Frédéric Hurter (*)

(*) L’historien Frédéric Hurter (1787-1865), spécialiste du Moyen Age, s’est converti au catholicisme après avoir constaté la bienfaisance de l’Église au cours des siècles.

Les aveux des ennemis

Les païens :
Au 4e siècle, l’empereur païen Julien l’Apostat se désole :
« Pendant que les pontifes des idoles n’ont pas un souvenir pour les malheureux, ces abominables Galiléens [= les chrétiens] se dévouent aux exercices de la charité. » (Lettre 48). – « Ils nourrissent non seulement leurs pauvres, mais encore les nôtres. » (Lettre 49).
Les protestants :
La révolte des protestants contre l’Église, au 16e siècle, fut une catastrophe pour les pauvres. En Angleterre, le roi Henri VIII supprime tous les monastères et confisque leurs biens. Or, ces monastères nourrissent les pauvres. La misère devient effroyable, et engendre des révoltes. Henri VIII prend des mesures draconiennes : il fait pendre des milliers de vagabonds.
Pour remplacer l’aumône qui se faisait auparavant de façon spontanée pour l’amour de Dieu et du prochain, l’Angleterre est contrainte d’instaurer une taxe pour les pauvres (qui devient progressivement de plus en plus lourde). Elle enferme les vagabonds dans des maisons de travail (Workhouses) dont la dureté finit par émouvoir l’opinion publique. Les mêmes causes produisent les mêmes effets en Hollande, où l’on en vient à organiser de véritables chasses aux pauvres.

En Allemagne, le grand meneur de la révolte contre l’Église de Jésus-Christ, Luther lui-même est contraint d’avouer, après la victoire du protestantisme :
« Pendant qu’on servait encore le diable [sic] sous la bannière du pape, tout le monde était charitable et miséricordieux ; non seulement on donnait, mais on donnait à deux mains, avec joie, avec piété […]. Aujourd’hui […], il n’est personne qui ne chante misère et qui ne se crût menacé de périr s’il donnait seulement une obole. (Sermon de Luther, éd. Walch, t. XI, c. 1758.)

Un des premiers compagnons de Luther, Georges Wizel, se sépare de lui pour cette raison :
« Je leur reproche [aux luthériens] de détruire presque entièrement ou de rendre inutiles les établissements fondés à grands frais par nos pères au profit des pauvres, ce qui est contraire à la charité et aussi à la justice envers le prochain. Je leur reproche de s’approprier le trésor des églises sans en faire profiter les indigents […]. Tout le monde s’accorde à reconnaître que les
pauvres mènent une vie bien plus dure et sont bien plus misérables qu’autrefois, du temps de l’Église romaine. » (Georges Wizel, Retectio Lutherismi, 1535)
Les athées :
Lorsque la troisième République chasse les religieuses des hôpitaux qu’elles avaient fondés,
le Dr Armand Després (1834-1896, chirurgien des hôpitaux et incroyant notoire) témoigne :
« Dans mon service, du temps des sœurs la mortalité était de 1%. Depuis qu’il y a des laïques, elle est de 5%. Pourquoi ? Parce que les sœurs ne quittaient jamais l’hôpital, parce qu’elles accouraient au premier appel des malades, parce qu’elles n’accomplissaient pas une profession mais un devoir. Ces braves filles se contentaient de 200 f. qu’elles recevaient par an. Les laïques ont de 700 f. à 900 f. quand elles sont logées, de 1500 à 2000 quand elles demeurent dehors […]. Là où il y avait jadis une sœur, on a placé deux infirmières laïques. Dans un de
nos services même, on en a ajouté une troisième, et cela n’a pas encore suffi. Ces trois dames ont déclaré qu’elles avaient trop de travail et ont obtenu qu’on leur adjoignît une quatrième infirmière. Voilà comment on a remplacé une sœur. »
(Lettre du Dr Després à la Gazette des Hôpitaux, 7 septembre 1888.)