Existence de Dieu

Prouver Dieu par la raison – Trouver la vraie religion

Star Wars et l’existence de Dieu

Star Wars est plus connu pour ses aventures inter galactiques et pour ses combats, que pour son côté religieux. Pourtant, le scénario lui-même contient des références à un monde supérieur et à la fameuse notion de “force”. Nous allons voir plus précisément ce qu’il en est.

George Lucas et Star Wars

Georges Lucas, le créateur américain de la série “La guerre des étoiles”, est élevé dans une religion protestante (et non, il n’est pas juif). Mais il n’est pas croyant. Dans des interviews, il a bien expliqué ce qui a fait le succès de ses films : il a délibérément banni toute référence religieuse explicite : on ne voit ni religions, ni prêtres, ni cultes dans ce monde futuriste. Le but était de rassembler un public le plus large possible. Pour autant, il a aussi voulu donner un côté surnaturel et mystique. En sont témoins les histoires de “force” et de côté obscur. Dans le récit aussi, on voit que l’intrigue politique sert de prétexte au combat entre les forces, image du combat entre le bien et le mal

Le côté obscur

Dans Star Wars, le côté obscur de la force et le côté “lumineux” se combattent éternellement, comme un yin et un yang. C’est une notion toute panthéiste et erronée

Panthéiste, car cela implique que la “force” est quelque chose de diffus, qui n’est pas concentré dans une seule personne : dans Star Wars, c’est une aspiration au bien ou au mal, qui vient de l’humain (ou des extra-terrestres) et qui fonctionne “en réseau” avec d’autres personnes du même camp.

Erronée, car la “force” implique que le côté obscur est aussi fort que le côté lumineux : dans une sorte de guerre sans fin, les deux côtés prennent tour à tour l’avantage sans jamais pouvoir l’emporter. Les protagonistes eux-mêmes, comme Dark Vador, peuvent changer de camp.

La ressemblance avec le Yin et le Yang est fort bien trouvée : en effet ces concepts asiatiques indiquent, par leur représentation même, que le bien et le mal sont parfois l’un dans l’autre ; que leurs limites sont floues, et que parfois il faut faire le mal pour obtenir le bien.

Enfin d’un point de vue graphique, si l’on fait tourner ce symbole, il en ressort un disque gris, témoin de cette bataille entre deux forces égales, qui se neutralisent.

Yaweh est le plus fort

Nommé Yaweh ou Adonai, le Dieu des Juifs, et des Chrétiens, n’est pas un Dieu qui serait égal à un autre : ce concept est tout simplement absurde : deux dieux ne peuvent pas être les maitres infinis de l’univers : ils se livreraient une lutte à mort depuis l’éternité et fatalement, depuis tout ce temps là, l’un des deux aurait déjà gagné. Et c’est forcément depuis l’éternité, car si l’un des deux était apparu après son rival, le plus ancien dieu n’aurait laissé le deuxième naitre (si tant est que la notion de naissance d’un dieu tout puissant ait un sens : Jésus-Christ s’est incarné, mais sa nature Divine n’est pas née le jour de Noel !)

Voilà la grande différence entre Star Wars et la religion chrétienne : La guerre des étoiles sous entend que deux dieux égaux se battent.

Mais si la nature “divine” doit être partagée avec un concurrent, alors elle n’est pas divine : car la divinité suppose le bien absolu, et n’avoir rien qui manque, ou trouble cette paix : avoir un concurrent égal est tout de même un sérieux obstacle à se prétendre Dieu !

La science condamne l’athéisme

Dans les couches diplomées de nos sociétés occidentales, la mode est d’être athée. Refuser la “dictature” de l’ordre moral catholique et de toutes les religions, voilà ce qui aux yeux de ces bien-pensants, montre la liberté humaine face à l’esclavage religieux.

Pourtant, lorsqu’on y pense de manière cosmologique, l’athéisme est d’une bétise et d’une ignorance crasse. On nous enseigne toutes sortes de théories modernes en sciences, plus ou moins prouvées : en physique, et en science naturelles, on base toute l’explication des origines du monde sur le “Big Bang”.

Or, lorsqu’on relit l’explication du Big Bang sur Wikipedia, force est de constater qu’il ne laisse que deux options sur la naissance de l’universe :

  • Cas 1 : Soit l’univers n’est pas éternel : il y a une “singularité, un moment lors duquel un amas de matière très dense et très chaude commence à partir dans toutes les directions.
  • Cas 2 : soit la masse de matière sur un volume donné est stable, et l’expansion de l’univers en toutes directions est compensée par une “création de matière” continue : c’est la théorie de l’univers stationnaire.

Dans les deux cas, le Big bang décrit que la matière s’éloigne de plus en plus vite au fur et à mesure qu’elle s’éloigne du lieu du Big bang.

Dans le cas 1, comment expliquer cette singularité, si ce n’est pas par une action externe ? Comment l’univers serait brusquement passé d’un état stable (voire inexistant, puisque dans le Cas 1, et pour la majorité des scientifiques, l’univers a bien une date de début) à un état expansionniste ? Il faut bien une cause extérieure au système.

Dans le cas 2, cela revient à considérer que l’univers est de lui-même capable de créer de la matière et donc qu’il est Dieu, étant à la fois éternel et capable de créer à partir de rien.

A noter que les implications cosmologiques du Big Bang restent un sujet passionnel, certains scientifiques refusant d’imaginer les conséquences en terme religieux que cela implique. Ainsi, sur Wikipedia, il est écrit que le Big Bang n’a pas eu lieu en un endroit précis, et que c’est une idée fausse. Certes, la matière existante à ce moment là n’était pas dans une “boule” d’un diamètre précis. Cependant, puisqu’on nous dit que l’univers était extrêmement plus chaud et plus “concentré” dans des proportions du milliard ou du “milliard de milliard” ou plus, cela implique que les distances maximales de l’univers se comptaient plutôt en kilomètres qu’en année lumières. Pour schématiser, on peut dire que l’univers était contenu dans un volume d’une planète

Dans ces deux cas, (1 et 2), même si cela confine au panthéisme ou au déisme, on voit que le Big Bang fait clairement pencher le raisonnement vers l’existence d’une divinité toute-puissante de type monothéiste ou panthéiste. Dans toute cette réflexion, aucun indice ne fait pencher vers l’athéisme : l’athée moderne, qui se considère comme un être éclairé et délivré des mensonges des religions, est en réalité quelqu’un qui nie les réalités scientifiques et se constitue prisonnier de son idéologie athée (j’oserais dire, de sa religion athée).

Voilà qui devrait faire réfléchir.

 

L’enfer peut-il exister si Dieu est bon ?

Sur ce site, il est expliqué que Dieu est infiniment bon. Cela fait partie de la foi catholique. Pourtant, il est aussi enseigne que Dieu condamne quelqu’un à l’enfer éternel ! Comment est-ce possible ? D’ailleurs, l’idée d’éternité reste difficile à appréhender.

Qu’est ce que l’éternité

Pour nous qui vivons dans le temps et le mouvement, il est bien difficile de concevoir en quoi consiste l’éternité, car elle consiste en une certaine immobilité.

Parfois, une intuition de ce qu’est l’éternité parvient jusqu’à notre esprit :

  • dans un rêve, je perds contact avec le réel et ne voit pas le temps passer. Les images semblent défiler très vite : des études neurologiques ont d’ailleurs montré qu’un rêve “complet” comprenant plusieurs scènes et dialogues, peut être créé par le cerveau en l’espace de quelques secondes, lors d’une phase de réveil : certains rêves peuvent même fatiguer !
  • Lors d’une activité extrêmement absorbante (lecture, film), nous disons littéralement que nous n’avons pas vu le temps passer. Il semble s’être “comprimé”
  • A l’inverse, un évènement ou stress très intense, une impression de se noyer par exemple, peut sembler durer beaucoup plus longtemps que ses quelques secondes de durée réelle.

L’éternité de Dieu suppose qu’il est à la fois dans le passé et dans le présent : comme il se déplace infiniment vite, il lui faut une durée nulle pour aller d’un point A à un point B : il a beau se déplacer partout, il “n’arrive pas” à faire s’écouler le temps. Est ce qu’une infinité de temps nuls est égale à un temps nul ou un temps infini ? Les maths ne savent pas trop répondre à la question ” 0 x l’infini” et de même, notre esprit n’arrive à comprendre ce que représente cette éternité de temps nuls.

En même temps, tout est question de perspective : c’est parce que nous vivons dans un temps, qui semble “infiniment lent” à Dieu, que son éternité nous parait longue. Nous sommes des escargots. D’autre part, si plus personne n’a besoin de temps pour bouger (après la fin du monde et le jugement dernier), car tout le monde est dans l’éternité, alors nous nous contentons d’être, toujours pareil.

C’est horriblement ennuyeux de simplement “être”, pensez-vous ? Vu d’un homme, oui. Maintenant imaginez que vous soyez la terre entière: vous vivez de partout, vous êtes tellement étendu et divers, que rien que vous comprendre vous-même et vous voir vivre serait intéressant. Hé bien dans l’éternité, vous devenez partie intégrante de Dieu, qui est encore plus “étendu” si je puis dire, qu’une planète, et cela rend cet “état” passionnant.

L’éternité au paradis

Dans l’éternité du paradis, nous avons une “possession simultanée (=sans succession) et parfaite d’une vie sans fin” (St. Thomas d’Aquin). Nous serons donc tellement “occupés” à contempler Dieu, sa bonté et sa beauté, que nous ne nous ennuierons pas et que le temps s’arrêtera.

L’éternité en enfer

Cela étant, nous n’avons toujours pas répondu à la question initiale : comment ce Dieu bon peut-il y envoyer les gens ?

D’abord, l’enfer est l’unique alternative au paradis (excepté le cas particulier et complexe des limbes, dévolues aux petits enfants non baptisés). Comment peut il être éternel, puisqu’il n’y a pas ici de Dieu à contempler ? En fait, il faut comprendre que Dieu ne fait qu’entériner le choix qui a été fait par l’âme à l’instant de sa mort. Citons ici St. Thomas d’Aquin (Compendium de théologie, c. 174) :

L'âme selon qu'elle se sera proposée telle ou telle fin au moment de la mort y demeurera à jamais, la désirant comme ce qu'il y a de mieux, que ce soi le bien ou que ce soit le mal, selon ce que dit l'Ecclésiaste (11, 4) : "Si l'arbre tombe au sud ou au nord, il y reste".

Il y a donc un refus définitif de Dieu, qui correspond au choix de préférer les créatures au créateur. Ce choix est irréversible, tel celui de l’arbre, et l’âme ne peut pas changer d’avis, et ne le veut pas non plus.

Dieu laisse les âmes se damner ?

Ce “choix de l’arbre” ne signifie pas que Dieu ne fait pas tout ce qui est en son possible pour sauver une âme sur le point de mourir. Mais, mystère de la création, il respecte la volonté de chacun. St Paul nous rappelle (1 Tim 2,3) que Dieu “veut sauver tous les hommes”. Il donne des grâces encore et toujours, largement suffisantes à tout le monde pour se sauver. Nul humain ne peut dire qu’il a été “forcé” d’aller en enfer : nous ne sommes pas protestants, nous ne croyons pas à la prédestination, mais au contraire à la liberté de chacun, au pouvoir de chaque humain de répondre à la voix de Dieu et de se sauver.

Tel Judas, malgré le remords que ces âmes éprouveront en enfer, ils refuseront pour toujours de changer, par orgueil. Voilà qui explique comment un Dieu bon laisse l’enfer exister : mystère de la liberté.

Faut-il avoir peur de la mort ?

Dans notre société “post chrétienne”, la mort est devenue un véritable tabou. D’ailleurs écrire un billet sur ce sujet n’est pas toujours bien vu, car rappeler aux gens les malheurs de la vie, c’est comme être un oiseau de mauvais augure.

Pourtant, si nous n’avons qu’une certitude en ce bas monde, c’est bien celle-là ; nous allons mourir. Tous, sans exception.

La mort est cachée car nous vivons dans une société du plaisir, de l’instant, qui n’a pas réussi à éradiquer la mort (évidemment) et l’a donc cachée.
Une petite anecdote vécue illustre cette réalité : des arrières grands parents perdant un peu leur autonomie rentrent dans une maison de retraite.  Oh, une maison moderne avec tout confort, des activités, des pensionnaires pour la plupart bien valides, un restaurant, etc.. pas un mouroir des anciens temps. Cependant, en arpentant les couloirs, la famille découvre bien en évidence, en fait dans l’ascenseur, un coin de tableau réservée aux derniers décès. “C’est gore d’avoir ça là où tout le monde passe” résume un des membres.
C’est vrai, la mort est tellement évacuée de nos jours, que sa simple évocation sur papier nous trouble.

 Pourquoi peur ?

Pourquoi donc le monde moderne a peur ? Parce qu’il ne contrôle pas, parce qu’il y a de l’incertitude. Dans ce monde où l’on nous vend la science comme l’arme ultime qui nous permet de choisir notre vie, la mort reste incertaine par plusieurs aspects :

  • Par sa date tout d’abord. Comme le dit la Bible, “vous ne saurez ni le jour ni l’heure”.
  • Par ses conséquences ensuite. La mort n’est qu’un passage vers autre chose, mais quoi ? Cette question est proprement effrayante si l’on ne croit pas à une vie après la mort
  • Par sa douleur enfin, car qu’elle soit dans un accident, sur un lit d’hôpital ou de maladie, la mort n’est jamais de tout repos…

Un monde en déni

Les dernières décennies de la société occidentale ont été marquées par une déchristianisation, mais aussi par ce refus de la mort, qui se manifeste sous différents aspects :

  • D’abord les grands-parents qui ne veulent plus vieillir. Botox, cures en tous genres, chirurgies… La génération de mai 68 ne s’accepte pas telle qu’elle est et ne veut pas vieillir. Contradiction étonnante avec son prêche pour l’euthanasie, elle refuse de vieillir et s’accroche à la vie !
  • Ensuite la judiciarisation de la société face à tout incident médical. Accouchement qui se passe mal, opération.. tout acte médical qui se passe mal est prétexte à trouver un coupable, comme si la société n’acceptait plus la fatalité, la “malchance”, comme si la science devait pouvoir tout contrôler

Vous aussi

Vous aussi vous avez des angoisses, surement. Devenir parent par exemple, fait naitre des peurs jusqu’alors inconnues. Et s’il arrivait malheur à mon enfant ? Et mes parents, qui sont devenus vieux, que vont-ils devenir ?

Une deuxième étape est franchie vers les 60 ans, lorsque la faucheuse commence à frapper dans les connaissances ou anciens collègues. Lorsque le miroir ne nous renvoie plus de nous l’image que nous voudrions.

Alors faut-il céder à la peur ? Non ! N’ayez pas peur ! Le Christ a vaincu la mort et la souffrance, et il nous apporte les solutions. C’est bien un paradoxe, mais une souffrance comprise et assumée sera plus facile à supporter : la religion catholique apporte cette explication.

Et la vraie paix vient de la connaissance de ce qui se passe après la mort : pour cela, il faut d’abord comprendre pourquoi nous sommes sur cette terre. Ce sera l’objet d’une prochaine réflexion.