Existence de Dieu

Prouver Dieu par la raison – Trouver la vraie religion

Si Dieu existe, pourquoi le mal et la souffrance dans le monde ?

On connaît tous la phrase de Camus (dans La Peste) : « Je ne
peux pas croire en un Dieu qui fait mourir les petits enfants innocents ».

Si Dieu existe, comment peut-il y avoir du mal et de la souffrance dans ce monde ?

Répondons par une question :

Si le soleil existe, comment peut-il y avoir de l’ombre ?

On dira que ce n’est pas la même chose. Et pourtant, réfléchissez…

 L’ombre n’est pas quelque chose qui existe positivement : c’est une privation de lumière. D’ailleurs, posez-vous la question : qu’est-ce qui produit l’ombre ? Est-ce l’arbre ? A proprement parler : non ! (Enlevez le soleil, et l’ombre n’existera plus, arbre ou pas arbre). Est-ce donc le soleil ? Pas davantage ! On peut dire que l’ombre n’a pas de cause propre. L’arbre ne produit pas d’ombre : il empêche seulement le soleil de transmettre pleinement sa lumière.

Eh bien, de la même manière, le mal n’existe pas en tant que tel, il est un manque de bien.

De même que l’ombre n’est pas causée par le soleil (mais seulement par une limitation de l’action du soleil), de même, le mal n’est pas causé par Dieu.

Vous m’objecterez :

Oui mais le soleil n’est pas tout puissant et ne peut pas empêcher une chose ou une personne de s’interposer et de créer de l’ombre. Dieu, lui, pourrait empêcher le mal.

Réponse :

Il ne faut pas oublier la liberté de l’homme ! Pour empêcher le mal de venir sur terre, il faudrait restreindre la liberté des êtres, ce que Dieu se refuse à faire.

Ajoutons que ce qui nous apparaît mal peut avoir une certaine utilité, ou servir à un bien supérieur. Par exemple la souffrance a sa raison d’être (elle est un signal d’alarme très utile dès que notre corps est agressé d’une façon ou d’une autre : il vaut mieux avoir mal quand on se brûle, et retirer aussitôt la main à cause de cette souffrance, que de la laisser brûler entièrement sans se rendre compte de rien !)

De même, la mort d’un enfant innocent est très triste pour ses parents, mais ce malheur est considérablement relativisé s’il existe une vie après la mort, où l’enfant jouit d’un bonheur éternel et parfait. En ce cas, cette mort prématurée a surtout pour effet de lui épargner les douleurs de cette vie !

Pour approfondir, voir Dieu et le mystère du mal (aller au bas de la page : troisième partie, le mystère du mal)