Existence de Dieu

Prouver Dieu par la raison – Trouver la vraie religion

II – Jésus : seul fondateur de religion prouvant sa mission

 

On a vu que, parmi tous les « fondateurs de religion », Jésus est le seul qui a été annoncé et attendu pendant des siècles. C’est un premier signe.

Deuxième signe : Jésus est le seul à avoir confirmé sa mission divine par des miracles éclatants. Jésus est le seul à s’être ressuscité lui-même. Cela fait tout de même une sacrée différence avec Confucius, Mahomet, ou Ron Hubbard (fondateur de la prétendue «Scientologie») !

Objection : Le « merveilleux » est largement répandu dans toutes les religions.

Réponse : Il ne faut pas tout confondre, ni mettre sur le même plan des choses qui n’ont rien à voir.  La résurrection est tout de même autre chose que les tours des fakirs indiens ou les sorcelleries des derviches tourneurs ! Le simple bon sens voit tout de suite qu’il y a des degrés dans le merveilleux. Certains « prodiges » sont possibles à un homme habile et ingénieux (exemple : la prestidigitation), tandis que d’autres ne sont réalisables que par Dieu (exemple : la vraie résurrection d’un vrai mort).

Si Dieu envoie un messager aux hommes, il est normal qu’il accompagne cette révélation de signes proportionnés à l’importance du message, afin qu’on puisse y croire en toute sécurité. Un homme qui prétend parler au nom de Dieu doit fournir des preuves de sa mission.

Ici, un constat s’impose. Un constat gênant pour l’idéologie officielle (qui veut mettre toutes les religions sur le même plan) mais un constat historique : parmi les « fondateurs de religion » seul Jésus-Christ a authentifié son enseignement par des miracles qu’il a présentés lui-même comme des preuves de sa mission divine.

Ni Bouddha, ni Confucius, ni Mahomet, ni Luther, ni Calvin n’ont rien fait de semblable. Certaines traditions tardives leur attribuent parfois des prodiges, mais toujours anecdotiques et secondaires, sans jamais être présentés comme la preuve officielle et solennelle d’une mission divine.

La chose est très claire pour Bouddha et Confucius, puisque ni l’un ni l’autre n’ont prétendu parler au nom de Dieu.

La situation de Mahomet n’est guère meilleure. La tradition musulmane lui prête un certain nombre de faits merveilleux, mais les récits sont tardifs, sans aucune garantie critique, et souvent contestés par les musulmans eux-mêmes.

— La première vie de Mahomet a été écrite un siècle après sa mort (tous les témoins étaient donc décédés). Encore n’en a-t-on pas vraiment le texte mais seulement une adaptation faite au 9e siècle. C’est plus qu’il n’en faut pour que la légende déforme les faits.

 — Beaucoup de « hadiths » (paroles et faits attribués à Mahomet) ont été rédigés à des fins politiques lors de l’opposition entre Omeyyades et partisans d’Ali (7e-8e siècles). En une véritable industrie du faux, les uns fabriquent des traditions favorables à Ali (ex. : Mahomet aurait renouvelé le miracle de Josué en faveur de son gendre), le pouvoir réagit en sens contraire (ex. : Mahomet aurait dit que le père d’Ali se trouvait au plus profond de l’enfer). On attribue même à Mahomet le mot suivant (qui justifie tout) : « Si vous rencontrez un beau dicton, n’hésitez pas à le placer sous mon nom, je dois l’avoir dit. » (Voir H. Lammens, L’Islam, croyances et institutions, 3e édition revue et augmentée, Beyrouth, 1943, p. 92-107.)

— Exemple : l’arbre qui serait accouru vers Mahomet en creusant un sillon. Un auteur du 9e siècle en disait : « Le plus grand nombre des musulmans affermis dans la connaissance le rejettent comme inauthentique. » (Cité par G. Tartar, Dialogue islamo-chrétien sous le calife Al-Ma’ Mûn (813-834), les épîtres d’Al-Hasshimi et d’Al-Kindî, Paris, NEL, 1985, p. 162.)

 

Surtout le Coran lui-même montre Mahomet refusant explicitement de faire des miracles sous le facile prétexte que, de toute manière, on n’y croira pas  (Coran 13, 27-30 ; 17, 90-96 ; 29, 50.)

De même, bien que nommé « le Prophète » par ses partisans, Mahomet avoue ne pas savoir l’avenir (Coran 6, 59 et 46, 8) — Noter que le Coran reconnaît, en revanche, que Dieu a authentifié la prédication de Jésus par des miracles (5, 110 ; 3, 48).

Mahomet affirme que la grande preuve de sa mission, c’est … le Coran lui-même, œuvre tellement merveilleuse qu’elle ne peut venir que de Dieu. (Coran 17, 88 et 29, 47.)

En face, Jésus-Christ présente constamment ses miracles comme la preuve de sa mission divine :

(« Afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique. Prends ton grabat et va dans ta maison  » Mt 9, 6-7 ; Mc 2, 10-12 ; Lc 5, 24-25.).

Lorsqu’il ressuscite Lazare (dont le cadavre commençait déjà à se décomposer, et qui était suffisamment connu pour que le fait soit absolument incontestable), il le fait explicitement pour prouver qu’il est envoyé par Dieu (Jn 10, 37-38). Aux Juifs qui lui demandent un signe, il annonce sa résurrection à venir (Mt 12).

Et il ressuscite.

Jésus est ressuscité. Tous les efforts visant à amalgamer les différents « fondateurs de religion » se brisent devant cette résurrection. Bouddha, Confucius ou Mahomet n’ont rien fait de comparable. Or le corps de Jésus-Christ a bel et bien disparu, malgré tous les efforts des Juifs et des Romains (il n’est pas si facile de faire disparaître un cadavre  ! Surtout gardé par des soldats !) Diverses personnes, puis dix Apôtres (sans Thomas), puis onze (avec Thomas), puis des centaines de disciples ont proclamé avoir vu (vu de leurs yeux, vu, ce qui s’appelle vu), avoir entendu, avoir même touché Jésus ressuscité. Ils témoignent l’avoir ainsi rencontré pendant 40 jours, en des lieux très divers. Avoir parlé, mangé, marché avec lui. L’avoir enfin vu s’élever dans les cieux, promettant de revenir à la fin du monde.

Éplorés, désemparés, terrifiés par la mort de leur maître, ces Apôtres et ces disciples sont tout à coup devenus joyeux, sûrs d’eux-mêmes, conquérants – comme s’ils participaient déjà eux-mêmes à la résurrection qu’ils annonçaient.

Sans avoir rien à y gagner (mais au contraire, tout à perdre), et sans que rien ne permette de suspecter ni leur honnêteté ni leur bon sens, ils ont porté leur témoignage jusqu’aux extrémités de la terre.

Ainsi dispersés, ils ont continué à affirmer nettement qu’ils avaient vu Jésus ressuscité. Et sans qu’aucun ne renie, recule ou fléchisse, ils ont, aux quatre coins du monde  (Jacques à Jérusalem, Pierre à Rome, Thomas en Inde, Jude en Arménie, etc.), signé leur témoignage de leur sang.

 

Et maintenant, réfléchissons un instant.

Tout est clair et lumineux dès qu’il paraît. Tout devient obscur et ténébreux s’il est absent. Qui est-ce ? (Devinette pour enfants de trois ans et demi.)

Le soleil ? Oui, assurément.

Mais c’est aussi, en matière de religion, le Christ ressuscité.

Il suffit de relire les données de départ : le tombeau vide malgré les gardes ; le corps introuvable ; les femmes, les Apôtres, les disciples qui affirment avoir vu, entendu, touché le Christ, dans des circonstances et des lieux très divers (et souvent au moment où ils s’y attendaient le moins) ; leur passage immédiat de l’abattement craintif à la joie calme et rayonnante ; la fermeté avec laquelle tous soutiennent leur témoignage jusqu’à la mort ; la force de persuasion avec laquelle ils communiquent leur certitude au milieu des persécutions (aucune autre religion ne s’est répandue dans ces conditions – jusqu’à devenir la plus répandue de toutes).

— Aujourd’hui, sur un peu plus de 2,6 milliards de personnes qui se réclament du christianisme (30% de la population mondiale), on compte 1,2 milliard de baptisés catholiques, 1 milliard de protestants et 300 millions d’« orthodoxes ». Les diverses composantes de l’islam regroupent quant à elles 15% de la population mondiale (environ 1,3 milliard d’adeptes). L’hindouisme règne sur un milliard d’être humains (principalement en Inde, au Népal et au Bangladesh). Le bouddhisme, plus connu dans nos pays, est beaucoup moins répandu (325 millions d’adeptes).


Si le Christ est ressuscité, tout est clair, intelligible, lumineux.

Mais s’il ne l’est pas, comment expliquer ces faits ? Tout devient obscur, ténébreux, incompréhensible.

Des deux côtés, il y a mystère. D’un côté, le mystère de la résurrection du Christ : lumière aveuglante comme le soleil, impossible à regarder en face, mais qui éclaire parfaitement tout le reste. Ou bien, en face, le refus de la résurrection : abîme d’absurdité et de contradictions en tous genres.

Qu’on le veuille ou non, c’est le choix devant lequel se trouve toute raison humaine.

Et n’est-il pas évident qu’auprès de cette grande lumière rayonnant du Christ – sa résurrection, plus brillante que le soleil –, Bouddha, Confucius, et tous les autres fondateurs de religion n’ont à proposer que la fantastique lueur d’une cigarette allumée, aperçue de loin, la nuit, dans le brouillard ?

De plus,  Jésus se distingue de tous les autres «fondateurs de religion» par une sainteté de vie absolument parfaite.

I – Jésus : seul fondateur de religion annoncé et attendu

                                        Oui la vraie religion est facile à trouver : retour vers l’introduction

Dans la catégorie des «fondateurs de religion», Jésus est totalement à part pour plusieurs. D’abord Jésus est le seul qui a été annoncé des siècles à l’avance et qui a été attendu par tout un peuple.

C’est un fait que tout le monde peut facilement vérifier.

Commençons par deux constats historiques, purement rationnels :

1. — Dans l’Antiquité, presque tous les hommes étaient idolâtres et polythéistes (= adorant de multiples dieux). Cela peut paraître surprenant, car la raison voit bien qu’il ne peut pas exister plusieurs dieux concurrents (il ne peut y avoir qu’une seule autorité suprême), mais c’était pourtant ainsi : les Egyptiens, les Grecs, les Babyloniens, les Romains, les Carthaginois, etc. étaient tous idolâtres. Dans l’Antiquité, parmi tous ces peuples païens, une seule exception : le peuple hébreu.

Pendant des siècles, en Judée, ce petit peuple est resté farouchement monothéiste (= adorant un seul Dieu), au milieu de l’idolâtrie générale. D’où venait ce monothéisme (= croyance en un seul Dieu) ? Pas d’un raisonnement, car les hébreux n’étaient pas philosophes. Pas d’un instinct naturel, car les Hébreux étaient très tentés par l’idolâtrie (et le désir d’imiter leurs voisins). Mais chaque fois ils étaient ramenés au Dieu unique par des hommes appelés prophètes (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel, etc.). Affirmant parler au nom de Dieu, ces hommes prêchaient l’adoration du Dieu unique mais aussi l’attente d’un homme extraordinaire, le« Messie » qui devait répandre dans le monde entier la foi en ce Dieu unique.

Pendant des siècles , avant la naissance de Jésus, le peuple juif a été caractérisé par cette attente du MessieEn l’an 70, moins de 40 ans après la crucifixion de Jésus, la même génération qui avait refusé de reconnaître Jésus comme le Messie a subi la destruction de Jérusalem par les armées du romain TitusA partir de là, le peuple juif a été dispersé pendant dix-neuf siècles. Surtout, lors de cette destruction de Jérusalem, la religion de Moïse a perdu ses éléments essentiels : depuis l’an 70, les ,juifs n’ont plus ni temple, ni sacrifices, ni sacerdoce (les rabbins ne sont pas des prêtres de l’ordre d’Aaron, mais de simples commentateurs de la loi). Autrement dit, le judaïsme d’aujourd’hui n’est plus la religion de Moïse.

Après la catastrophe de l’an 70, la religion juive a dû être rebâtie sur de nouvelles bases, comme si son refus du Christ la contraignait à être infidèle à elle-même : on peut même dire que le judaïsme actuel (judaïsme rabbinique, ou talmudique, élaboré à Jamna après l’an 70, est une religion postérieure au christianisme.

2. — Face aux Juifs (descendants des Hébreux), Jésus s’est présenté comme ce Messie. Certains Juifs l’ont cru. D’autres l’ont refusé (et l’ont fait crucifier par les Romains). Mais le fait étonnant (et incontestable) c’est que les Apôtres choisis par Jésus (saint Pierre, saint André, saint Thomas, etc.)ont étendu au monde entier la foi au Dieu unique.

L’annonce des prophètes hébreux s’est réalisée. Parmi tous ceux que l’on range dans la catégorie si souple et si pratique des « fondateurs de religion », Jésus est le seul à avoir ainsi été attendu pendant des siècles par tout un peuple et annoncé par toute une série de prophètes.

 Objection : Mais qu’est-ce qui prouve que ces prophètes venaient de Dieu ?

Réponse : Peu importe ! Ce qui est sûr et certain, c’est que ces hommes, qu’on appelle prophètes, annonçaient un grand homme (le Messie) qui établirait dans le monde entier le « royaume de Dieu », avec le culte du Dieu unique. Et que tout un peuple (le peuple juif) vivait dans cette attente d’un  « royaume de Dieu » étendu au monde entier. — Or Jésus s’est présenté comme le Messie. Il a prêché ce « royaume de Dieu » étendu au monde entier. Et de fait, il a réellement étendu son royaume spirituel (son Eglise) dans le monde entier. Des dizaines de peuples idolâtres (notamment les Grecs, les Romains, les Celtes, les Germains puis les Slaves etc.) ont abandonné les idoles. L’Eglise de Jésus-Christ (l’Eglise catholique) est répandue partout.

Jésus a donc accompli ce qu’annonçaient les prophètes hébreux.

ObjectionEst-on sûr que ces prophéties annonçant le Messie ont vraiment été écrites avant la naissance de Jésus? Et qu’elles n’ont pas été modifiées ou falsifiées par les chrétiens?

Réponse : C’est absolument certain puisque ces prophéties sont conservées dans la Bible des Juifs. Les prophéties de l’ancien Testament ont été prononcées et mises par écrit plusieurs siècles avant la venue du Christ. Leur texte est garanti par les ennemis mêmes du Christ : les juifs qui ont refusé de croire en lui ! Et c’est une garantie très solennelle, puisque ces prophéties n’étaient pas gardées seulement de façon privée et individuelle, mais de façon publique et officielle, dans le livre sacré de tout un peuple.

On peut dire que les Juifs actuels, tout en refusant Jésus-Christ, sont les témoins malgré eux de Jésus-Christ, puisque leur Bible garantit l’authenticité des prophéties annonçant le Christ.

Objection : Mais justement, si ces prophéties sont si claires, comment les Juifs ont-ils pu refuser de reconnaître Jésus comme le Messie?

Réponse : Certains Juifs ont accepté Jésus. D’autres l’ont refusé, mais ce refus lui aussi avait été prophétisé ! De toute manière, la réalisation des prophéties par Jésus-Christ peut être aisément constatée par tous, puisqu’elle demeure vivante jusqu’à nos jours : c’est tout simplement l’Église catholique (les arguments que les rabbins juifs emploient pour nier cette réalisation viennent, en réalité, la confirmer. Voir l’ouvrage Pourquoi les Juifs ne croient pas en Jésus, éditions du Sel, 2008.)

Le fait est absolument unique.

On peut chercher : ni Bouddha, ni Confucius, ni Mahomet ni Joseph Smith (fondateur des Mormons) n’ont été attendus ni annoncés de cette façon. Rien chez eux, absolument rien qui ressemble à cette longue attente par tout un peuple, à cette solennelle annonce par toute une série de prophètes, et à cette rigoureuse authentification des prophéties par les adversaires mêmes de celui qui les accomplit.

Objection : Certains musulmans prétendent que Mahomet aussi aurait été prophétisé?

Réponse : Mais où sont ces prophéties? Il ne suffit pas de dire qu’on a été annoncé, il faut le prouver !

Objection : avoir rayé des évangiles les prophéties sur Mahomet (Coran 61,6).

Réponse : D’abord, c’est physiquement impossible puisque les évangiles étaient universellement répandus dès le 2e siècle : il était donc impossible de les modifier universellement sans que cela laisse des traces ! — De toute manière l’argument est un cercle vicieux : on invoque, en faveur de l’islam, des prophéties dont on ne peut trouver la moindre trace en dehors de l’islam ! —  Cette preuve en boucle n’a aucune valeur ! Même chose pour le fondateur des Mormons, Joseph Smith (1805-1844), dont la mission aurait été prédite par un document pré-colombien (le Livre de Mormon) : cela ne pourrait avoir de la valeur que si ce livre avait été connu avant que … Joseph Smith n’en révêle lui-même l’existence ! ­— Sinon, on tourne en rond ! ­— Mais ces caricatures de prophéties (inventées après coup) ont au moins un avantage : elles font mieux ressortir la solidité des prophéties annonçant Jésus-Christ.

Objection : Certains musulmans disent que Mahomet serait le “Paraclet” annoncé par Jésus ?

Réponse : Cela ne tient pas debout, puisque Jésus précise lui-même que ce Paraclet est le Saint-Esprit. Les Evangiles sont très clairs , et tous les chrétiens savent que le Saint-Esprit est venu le jour de la Pentecôte, à Jérusalem, 50 jours après la Résurrection du Christ. (Actes) Jésus n’a jamais annoncé de prophète devant venir après lui. Au contraire, il a mis en garde contre les faux prophètes. Si Mahomet a été annoncé, c’est seulement en tant que faux prophète !

Vouloir comparer ces «fondateurs de religion» à Jésus-Christ, c’est comparer le lever du soleil – attendu par tous, prévu à la minute près par les savants, annoncé de même dans le calendrier de la Poste et préparé de façon splendide par l’aube blanchissant la campagne – avec l’allumage plus ou moins matinal de votre lampe de chevet.

Comme on dit vulgairement, y a pas photo!

Jésus se distingue donc très nettement de tous les autres «fondateurs de religion» parce qu’il a été annoncé pendant des siècles et attendu par tout un peuple (selon des prophéties très détaillées).

Mais ce n’est pas tout :

2 – Jésus est le seul «fondateur de religion» à avoir prouvé sa mission par le plus éclatant de tous les miracles : sa propre résurrection.

3 – Jésus se distingue de tous les autres «fondateurs de religion» par une sainteté de vie absolument parfaite.

La résurrection de Jésus

Jésus s’est présenté comme le grand envoyé de Dieu.

Mais il ne suffit pas de dire qu’on est envoyé de Dieu (Mahomet aussi s’est dit envoyé de Dieu, ou bien Joseph Smith, fondateur des Mormons). Il faut le prouver.

Pour prouver sa mission divine, Jésus a fait des miracles (= des actions dépassant tellement les forces humaines qu’une intervention de Dieu est manifeste). C’est à cause de ces miracles que ses disciples ont cru en lui, comme ils en ont témoigné dans les Évangiles. Ses ennemis, eux, l’accusaient d’utiliser la magie (= les forces démoniaques). Cette accusation (qu’on trouve dans certains écrits des juifs hostiles à Jésus) prouve que Jésus a réellement fait des choses extraordinaires.

Le plus éclatant miracle de Jésus, c’est sa propre résurrection. Dieu seul peut ressusciter un mort. Si donc nous prouvons que cette résurrection a bien eu lieu, alors Jésus-Christ est incontestablement le grand Envoyé de Dieu.

Or l’histoire prouve très nettement que : 1) Jésus est mort crucifié ; 2) son corps a disparu du tombeau ; 3) de nombreux témoins ont affirmé l’avoir revu vivant, ressuscité ; 4) ces témoins sont dignes de foi.

[ Télécharger ce tract sur la Résurrection ]

Résurrection1a

Résurrection1b

Résurrection-2a
Résurrection-2b Résurrection-3a Résurrection-3b Résurrection-4a Résurrection-4b

Pour aller plus loin :

Albert Franck-Duquesne a écrit un texte faisant le point sur les preuves de la résurrection de Jésus : La résurrection de Jésus-Christ et la critique rationaliste.

 

Des témoignages fiables et historiques sur la vie du Christ

L’ignorance de la religion est tellement répandue, aujourd’hui, que certaines personnes s’imaginent que Jésus-Christ pourrait n’être qu’une invention des croyants pour légitimer leur religion !

En réalité, tous les historiens sérieux affirment que Jésus-Christ a bel et bien existé, et qu’il a vécu en Judée (l’actuel Israël, qui faisait alors partie de l’Empire romain), vers les années – 3 à + 30 de notre ère.

Mais peut-on savoir précisément comment a vécu Jésus ? Ce qu’il a dit ? Ce qu’il a fait ?

Pour le savoir, 2000 ans après les faits, nous ne pouvons plus nous baser que sur l’Histoire. (De manière indirecte, la science peut aussi jouer un rôle, mais elle vient en complément, sur des sujets précis et controversés, comme le Linceul de Turin).

Quatre auteurs (Matthieu, Marc, Luc, Jean) ont laissé un récit de la vie de Jésus. Ces quatre récits sont nommés les quatre Évangiles.

La question cruciale est évidemment de savoir si ces quatre récits sont fiables.

Un des meilleurs spécialistes du sujet, le Père Philippe Rolland a résumé ses travaux sur les Évangiles dans son livre : “L’origine et la date des Évangiles” (1994).

Dans ce travail précis et rigoureux, il démontre que :

  1. Les apôtres ont été les témoins directs de la vie du Christ.
  2. Dès les années 40 (moins de 10 ans après la mort du Christ), ils ont  mis par écrit les enseignements et les principaux faits de la vie de Jésus, afin d’appuyer leur prédication orale sur une base écrite.
  3. Deux des évangiles furent rédigés par des témoins directs des faits (Matthieu et Jean) et sont donc des documents historiques de première importance.
  4. Les deux autres évangélistes (Marc et Luc) n’ont pas été des témoins directs de la vie du Christ, mais ils ont rédigé leurs récits en s’appuyant sur des témoins directs.
  5. Ces quatre documents se complètent et se renforcent.
  6. Les lettres (ou “épîtres“) laissées par certains Apôtres (particulièrement Pierre et Paul) viennent encore confirmer les faits rapportés par les Évangiles.
  7. Bref, nous avons, sur la vie de Jésus-Christ tout un ensemble de données fiables qui se confortent en se recoupant. On peut même dire que, de tous les personnages de l’Antiquité (y compris les Empereurs romains), Jésus est celui dont la vie est le mieux documentée.

L’ouvrage de Philippe Rolland  procède de façon rigoureusement historique. Il recense méthodiquement tous les indices et les examine avec soin. De plus – et cela ajoute une touche scientifique à sa démonstration – il examine le vocabulaire utilisé par les différents documents et s’en sert pour établir la chronologie de ces écrits.

Cliquez sur le lien plus haut pour télécharger et lire cet ou.

 

Les prophéties sur Jésus

[ Télécharger ce tract sur les prophéties et les Juifs ]

Prophéties-1
Prophéties-1b
Prophéties-2
Prophéties-2b
Prophéties-3
Prophéties-3b
Prophéties-4
Prophéties-4b

NB. Ce tract a présenté les prophéties juives de façon très résumée et schématique. Pour aller plus loin, voir la brochure « Pourquoi les Juifs ne croient pas en Jésus ». Elle répond à une étude du rabbin Shraga Simmons, portant le même titre. Shraga Simmons prétend que Jésus n’aurait pas accompli les prophéties messianiques. Mais en fait, l’examen de ses arguments se retourne contre lui, et prouve que Jésus est bien le Messie annoncé par les prophètes.

Pourquoi s’intéresser aux prophéties ?

Objection préalable :

« Les prophéties, ça ne m’intéresse pas. De toute manière, je ne crois pas à la Bible. Comment des prophéties qu’on ne trouve que dans la Bible, pourraient-elles me convaincre ? L’argument des prophéties, c’est un cercle vicieux. »

Réponse :

A défaut des prophéties, regardez un peu le monde autour de vous. Considérez, par exemple, le problème qui risque toujours de mettre le feu au monde (le conflit israélo-palestinien). Approfondissant un peu la question, réfléchissez un instant sur l‘incroyable destin du peuple juif, depuis trois millénaires. N’y a-t-il pas là matière à étonnement ?

Il crève les yeux que le peuple juif est vraiment un peuple à part.

Et un peuple à part de multiples façons :

1) Dans l’antiquité, par son monothéisme, son prophétisme et son messianisme,

2) Après sa dispersion, par sa survivance pendant 20 siècles (jusqu’à la reconstitution politique d’Israël, en 1948),

3) Depuis la venue du Christ : par sa postérité spirituelle (chrétiens [33% de la population mondiale] + musulmans [19%] = plus de la moitié de la population mondiale),

4) Enfin, par l’influence totalement hors de proportion qu’exerce ce petit peuple (et, aussi, la haine qu’il suscite : voir Bernard Lazare, L’Antisémitisme, son histoire et ses causes ; le nazisme, la question sioniste, etc.)

Quiconque veut comprendre le monde qui nous entoure butte nécessairement sur le mystère d’Israël.

Il y a là des faits objectifs qui méritent l’attention de toute personne intelligente.

Pas besoin de « croire à la Bible » pour cela. Il suffit de regarder les choses comme elles sont, et comme elles s’imposent à tout observateur impartial.

Voyons de près quelques-uns de ces faits.