Existence de Dieu

Prouver Dieu par la raison – Trouver la vraie religion

Le monde ne peut être ordonné sans une Intelligence première

L’ordre du monde fournit une démonstration très simple de l’existence de Dieu, en quatre étapes :

— 1. Il n’y a pas d’ordre sans intelligence

En descendant pour le petit déjeuner, Paul a laissé sa chambre en désordre : les draps du lit à terre, le pyjama en boule, le jeu de construction répandu dans la pièce, et le contenu du cartable répandu sur le bureau. Quand il remonte, surprise, il trouve le lit en ordre, le pyjama plié sous l’oreiller, le jeu de construction rangé dans l’armoire, et le cartable prêt à partir. Sa petite sœur : « Je crois que c’est le vent qui a fait cela, car il souffle fort aujourd’hui, et tu avais laissé la fenêtre ouverte. Ou alors, c’est peut-être le chat. ». Paul peut-il raisonnablement la croire ?

— 2. Il y a un ordre dans les plantes et les animaux (pourtant pas intelligents)

• Dans chaque être vivant, il y a des parties (nerfs, membranes, pellicules, cellules, etc.) qui concourent ensemble au maintien du tout.

• Même chaque organe est une merveille en soi. Il a fallu des siècles aux hommes pour inventer l’appareil photo. Or un simple œil est beaucoup plus compliqué qu’un appareil photo ! — Le cœur est un système de pompe très perfectionné — La codification de l’ADN est bien plus complexe que n’importe quel système informatique ; etc.

• Les animaux (pas intelligents !), ont un instinct qui permet aux oiseaux de faire des nids très compliqués, aux fourmis de vivre dans une “société” très élaborée, etc.

— 3. Il y a un ordre évident dans le monde

• Ordre des plantes et des animaux entre eux (certains servent de nourriture à d’autres ; certains s’entraident ; parasites, etc.). Systèmes planétaires (incroyablement plus compliqués qu’une horloge !). Etc.

• Les savants passent leur temps à essayer de découvrir les lois de la nature. Ces lois expriment un ordre qui est déjà dans la nature. (Les savants ne créent pas cet ordre, ils s’emploient seulement à le découvrir, en tâtonnant progressivement.)

— 4. L’univers dépend nécessairement d’une intelligence première

L’ordre est le fruit de l’intelligence. S’il est nécessaire d’être intelligent pour découvrir (progressivement) l’ordre du monde, il est encore plus nécessaire que cet ordre provienne d’une intelligence ! Cette Intelligence supérieure qui a ordonné le monde entier, voilà ce que l’on appelle ordinairement Dieu.

Trois objections

Objection 1 : Mais le monde est le fruit de l’évolution !

Réponse : Le mot « évolution » n’explique rien. Une maison qui n’est pas entretenue évolue, d’accord.  En trois siècles, elle va même beaucoup évoluer. Mais pour se rapprocher toujours plus d’une ruine ! De même, un jardin qui n’est pas entretenu évolue, bien sûr, mais jamais dans le sens d’un « jardin à la française » avec des allées bien nettes, des bosquets bien taillés et des motifs floraux bien réguliers !

Si les plantes et les animaux ont évolué, c’est selon des règles. Il faut donc, derrière cette évolution, une intelligence. Une évolution menée au pur hasard va d’un état de désordre à un autre état de désordre, sans jamais se stabiliser, et sans jamais produire de l’ordre !

Objection 2 : Mais la sélection naturelle ne peut-elle pas expliquer l’ordre du monde ? (Le monde évoluerait au hasard, mais à chaque fois, seules les meilleures formes seraient conservées).

Réponse : Le mot “sélection” désigne un choix fait selon des critères. Ce qui requiert une intelligence ! Dire qu’il y aurait, dans le monde, une « sélection naturelle » des meilleures formes de vie, cela revient à dire que le monde est soumis à des lois qui favorisent la vie, et qu’il est organisé de façon intelligente ! — De plus, en bonne logique, une simple “sélection naturelle” peut opérer un certain tri entre des formes qui existent déjà, et favoriser systématiquement les plus performantes, mais elle ne peut pas prévoir l’avenir ! Elle ne peut pas créer un ordre qui n’existe pas ! — Exemple pratique : il est impossible qu’une évolution “au hasard” fasse apparaître un œil complet du premier coup ! (C’est comme faire taper un singe sur une machine à écrire, en espérant qu’il composera une magnifique pièce de théâtre en alexandrins, sans la moindre faute…) Or un œil a besoin d’être complet pour fonctionner. S’il ne fonctionne pas du premier coup, il n’a aucune raison d’être conservé par la “sélection naturelle”. A moins de supposer, derrière cette “sélection naturelle”, une intelligence organisatrice qui prévoit et prépare l’avenir :  on en revient encore à l’existence de Dieu.

Objection 3 : Il y a sans doute de l’ordre dans le monde, mais il y a aussi du mal et des souffrances. Cela peut-il venir de Dieu ?

Réponse : Le seul fait de remarquer du “mal”, c’est-à-dire du désordre, prouve l’existence d’un ordre et donc d’une intelligence derrière cet ordre (sinon, on ne pourrait aucunement distinguer “bien” et “mal“, “santé” et “maladie“, “ordre” et “désordre” etc.). La présence d’un certain mal, c’est-à-dire d’un certain désordre dans le monde présent prouve que ce monde n’est pas Dieu (il n’est pas l’Être parfait), mais elle n’autorise aucunement à nier l’existence d’un Dieu en dehors et au-dessus du monde.

On peut d’ailleurs remarquer que la souffrance elle-même a sa raison d’être (elle est un signal d’alarme très utile dès que notre corps est agressé : quand on se brûle, il vaut mieux avoir mal et retirer aussitôt la main, que de ne rien sentir et laisser la main se consumer entièrement !)

Pour approfondir voir Dieu, le mal et la souffrance.

 

En conclusion

En conclusion, de deux choses l’une :

 Soit tout est hasard, dans le monde : il n’y a aucun ordre. En ce cas, la science est illusoire (il n’y a pas de lois fixes) et tout est absurde. Dans cette hypothèse, on peut logiquement nier l’existence de Dieu (il n’y a plus besoin d’une Intelligence première pour expliquer l’ordre, puisqu’il n’y a plus d’ordre !). Sauf que… Sauf que cette hypothèse détruit aussi la logique !  S’il n’ y a plus d’ordre, il n’y a plus de lois logiques. Dans cette hypothèse, comme disait déjà le philosophe grec Aristote, l’homme ne peut plus rien affirmer ni nier. Prisonnier de l’absurde, il n’a même plus le droit de penser.

• Soit il y a un certain ordre dans le monde (comme le bon sens nous le montre). En ce cas, il  a nécessairement fallu une intelligence antérieure à l’homme, pour établir cet ordre. Cette intelligence qui domine totalement la matière, au point de pouvoir lui donner des lois, c’est l’être que l’on désigne communément sous le nom de « Dieu ».

En résumé. Le choix est clair : c’est soit Dieu, soit l’absurde.

Affirmer l’existence de Dieu, c’est agir de façon raisonnable, rationnelle.

Nier l’existence de Dieu, c’est s’enfermer dans un système absurde.

[NB : il existe d’autres preuves de l’existence de Dieu. — Voir notamment le tract donnant un résumé schématique des différentes preuves de l’existence de Dieu.]